Le circuit direct : pilier du commerce équitable
Dans la région d’Araku, les parcelles de café équitable appartiennent aux fermiers. Ils sont donc à la fois producteurs et propriétaires. La fondation Naandi qui est à l’œuvre dans la vallée garantit une aide technique en fournissant outils et formation, en échange d’une production de qualité. Chaque agriculteur vend ses cerises de café bio à la coopérative d’Araku. Et la structure Araku France achète son café vert directement à la coopérative. C’est le principe du circuit direct.
Contrairement au circuit du café classique où les intermédiaires entre l’agriculteur et le consommateur sont nombreux, le fait d’acheter notre café bio directement aux producteurs nous permet de fixer des prix qui ne soient pas corrélés aux fluctuations du cours boursier du café. Résultat ? Nos producteurs sont mieux rémunérés puisque les marges que prennent les intermédiaires leurs sont rétrocédées et le consommateur paye le café au prix juste.
Araku, milite pour la rémunération juste des producteurs de café bio
Pour que la culture du café bio respecte les logiques de durabilité et que le travail des agriculteurs soit respecté, Araku a mis en place un système de coopérative : la Small and Tribal Farmers' Mutually Aided Cooperative Society (société coopérative d’aide mutuelle entre fermiers tribaux).
Cette coopérative réunit tous les agriculteurs de café bio et leur garantit un modèle économique axé sur la transparence et la stabilité des revenus. Ainsi, les fluctuations des prix du café bio sur les marchés mondiaux ne pèsent pas sur le montant des revenus des agriculteurs. En amont de la récolte annuelle, le board de la coopérative, constitué par les fermiers, fixe les prix du kilo de cerises de café pout toute la durée de la récolte. Deux prix sont déterminés selon la qualité des cerises : le plus cher pour des paniers dont les cerises sont d’un rouge carmin homogène. Ainsi, les producteurs de café équitable cherchent à obtenir les grains de café bio de la meilleure qualité possible, sans avoir à s’inquiéter du prix de leur production.
Enfin, ils sont rémunérés le jour même de la récolte, dès que leur production arrive à la coopérative. Celle-ci assure ensuite pour eux l’ensemble du processus de transformation des cerises en café vert.